L'INSUFFISANCE CARDIAQUE EN CHIFFRES

Les cœurs s'essoufflent sur la planète


Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde.



 


L'insuffisance cardiaque est définie comme une pandémie par la Cardiac Failure Review en 2016 puisqu'elle affecte environ 26 millions de personnes dans le monde. En France, d'après la Société française de cardiologie plus de 1.5 millions de personnes souffrent d'insuffisance cardiaque. 

La cardiologue Florence Beauvais classe en 3 catégories les personnes touchées par l'insuffisance cardiaque :  les jeunes femmes et hommes jusqu'à 45 ans dont l'insuffisance héréditaire est génétique. L'entre '2 âges' surtout des hommes de 45 à 70 ans pour lesquels elle se développe notamment après un infarctus. Et majoritairement les femmes de plus de 70 ans à cause de l'hypertension artérielle ou du diabète. 

Plus d'une personne sur 5 de plus de 40 ans sera touchée par l'insuffisance cardiaque au cours de sa vie. 

Chaque année, plus de 3,5 millions de personnes sont diagnostiquées en Europe.


Plus des 3/4 des décès liés aux maladies cardiovasculaires interviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.




La terminologie 'insuffisance cardiaque' n'est pas aussi impactante qu'infarctus. Mais cette incapacité du cœur à pomper le sang est plus dangereuse. On estime à plus de 70 000 décès par an (soit un décès toutes les 7 minutes) contre 2 400 pour l'infarctus en France. En 2030, les estimations prévoient plus de 200 000 hospitalisations par an. 


Le paradoxe de l'insuffisance cardiaque : une maladie très répandue qui reste méconnue

300 000 à 400 000 personnes souffrant d'insuffisance cardiaque en France ont des difficultés à mener une vie normale ;

65 % des proches de patients pensent qu'elle a un impact négatif important sur la vie de famille des malades



En 2016, 17.9 millions de personnes sont mortes des suites d'une maladie cardiovasculaire. Cela représente 31% de la mortalité dans le monde. 


                  

Les coûts directs et indirects imputables au traitement de l'insuffisance cardiaque pourraient plus que doubler. En 2012, 197 pays qui représentent 98.7% de la population mondiale ont estimé qu'ils dépensaient environ 108 milliards de dollars. Cette somme pourrait atteindre 220 milliards en 2030

UNE INEGALITE DE TRAITEMENT HOMME/FEMME

L'insuffisance cardiaque, maladie qui est causée par un dysfonctionnement du cœur, touche 2% de la population. 51% des hospitalisations concernent les femmes contre 49% pour les hommes. On peut ainsi dire qu'il y a une parité dans cette maladie qui dans l'inconscient collectif est plus masculine. 

En ce qui concerne le traitement, il y a une absence d'égalité. Les femmes seraient plus nombreuses à souffrir des maladies cardiaques et surtout elles sont moins bien diagnostiquées. 

'Malheureusement, les maladies cardiaques sont encore perçues comme un problème d'hommes', regrette le Dr Nicolas Noiseux, cardiologue au CHUM (Centre hospitalier de l'Université de Montréal).

Les hommes restent cependant plus nombreux à mourir d'une maladie cardiaque mais l'écart tend à se réduire au fil des années. 

Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde: il meurt chaque année plus de personnes en raison de maladies cardio-vasculaires que de toute autre cause (2ème AVC, 3ème infections respiratoires, 4ème pneumopathie chronique obstructive, 5ème maladies diarrhéiques, 6ème VIH/sida, 7ème cancer de la trachée et des poumons, 8ème diabète sucré, 9ème accidents de la route, 10ème prématurés ; sources OMS)

80% des crises cardiaques ou des AVC prématurés sont évitables.

15 BONNES HABITUDES POUR PRESERVER SON COEUR 

1. Prendre un vrai petit-déjeuner

Une étude réalisée par des nutritionnistes à l'université de Harvard a montré que le taux d'infarctus augmente de 27% chez les personnes qui ne prenaient pas de petit déjeuner. Lorsque qu'on ne prend pas le repas du matin, nous consommons plus de calories sur les autres repas. En plus, il y a le fait de grignoter tard le soir qui augmenterait le risque d'infarctus de 55%.

2. Bien se brosser les dents

Une étude américaine a montré que lorsque nous ne nous brossons pas les dents, la plaque dentaire s'accumule, puis les gencives vont se fragiliser et ainsi créer des saignements. Ces saignements en eux même favorisent les troubles de coagulation, de même que le passage de bactéries dans le sang par l'intermédiaire de la fragilité et des saignements de la gencive, ce qui favorise la création de caillots sanguins. 

3. Faire l'amour

Avoir au moins deux rapports sexuels par semaine réduits de 45% le risque de développer une maladie cardiovasculaire par rapport à ceux qui en ont qu'un par mois.

4. Miser sur les sports d'endurance

Une marche de 6 à 7 km/h, 3 fois par semaine permet d'améliorer de 12% les performances de la pompe cardiaque. Sinon, 30 min de sport tous les jour permettent de maintenir son cœur en forme.

5. Arrêter de fumer

Fumer 3 à 4 cigarettes par jour multiplie le risque par 3 d'accident cardiovasculaire.

6. Attention au sel

Un homme consomme 10 g de sel par jour, une femme à peu près 8 g. Cela est trop pour notre cœur. Nous ne devrions pas dépasser 5 g par jour, surtout que la plupart de notre nourriture, comme la charcuterie par exemple, contient déjà du sel. 

7. Mesurer régulièrement son tour de taille

Être en surpoids fatigue beaucoup plus rapidement le cœur. Ainsi pour être en bonne santé, une femme doit avoir un tour de taille inférieur à 88 cm, et un homme, inférieur à 102 cm.

8. Vérifier son taux de cholestérol tous les 5 ans

Il y a le « bon » et le « mauvais » cholestérol. Le « mauvais » cholestérol encrasse les artères et ainsi gêne le passage du sang dans les artères, ou crée des caillots. Il faut donc vérifier son taux de cholestérol tous les 5 ans.

9. Surveiller sa tension à partir de 40 ans

L'hypertension fatigue rapidement le cœur car celui-ci se retrouve avec une surcharge de travail, une tension normale est inférieure à 14/9.

10. Apprendre à gérer son stress

En France, le coût du stress au travail a été estimé en 2007 entre 2 et 3 milliards d'euros (étude de l'INRS). Il touche 4 salariés sur 10. D'après l'OMS, notre pays est le 3ème à enregistrer le plus grand nombre de dépressions en lien avec le travail. Ces dépressions entrainent une accélération du rythme cardiaque, augmente la pression artérielle et incite aux patiq0ues dangereuses pour la santé (fumer, boire...).

11. Manger deux carrés de chocolat noir par jour

La poudre de cacao qui compose le chocolat noir, est très riche en flavonoïdes. C'est un antioxydant qui limite la formation de mauvais cholestérol et l'augmentation de la pression artérielle.

12. Adopter le régime méditerranéen

En adoptant les régimes dit 'méditerranéens', vous pouvez réduire votre risque de maladies cardiovasculaires de 30 %. Au menu : peu de viande rouge, de charcuterie et de beurre, mais beaucoup de poissons (surtout gras : saumon, sardine, maquereau), de légumes et de fruits (au moins 5 par jour), de fruits secs, de céréales (de préférence non raffinées), de légumineuses (fèves, pois, lentilles...), de l'huile d'olive ou de colza.

13. Eviter les sodas

Une consommation quotidienne de soda augmente de 48% le risque du syndrôme métabolique (cholestérol élevé, hypertension, excès de poids...). L'eau reste notre seule alliée véritable.

14. Dormir 6 à 8 heures par nuit

La clé est de dormir ni trop ni trop peu. Les personnes qui dorment moins de 6 heures par nuit ont deux fois plus de risques de faire un accident vasculaire cérébrale ou un infarctus. Et les personnes qui dorment plus de 8 heures voient leurs risques de souffrir d'angine de poitrine multiplié par deux.

15. Sortir avec ses amis

Fédération Française de cardiologie assume que « les personnes seules ou privées de relations sociales sont deux fois plus susceptibles que les autres de développer des maladies cardiovasculaires ».


DES STATISTIQUES CONCERNANT LES MAUVAISES HABITUDES CONDUISANT AUX MALADIES CARDIO-VASCULAIRES AUX USA EN 2015

1. Près de 17 % des hommes, 14 % des femmes et près de 5 % des enfants âgés de 12 à 17 ans fumaient des cigarettes en 2015.

2. Environ 22 % des adultes en 2015 respectaient les recommandations du pays en matière d'activité physique.

3. Entre 1999 et 2012, bien que les scores de l'AHA (American Heart Association) en matière d'alimentation saine aient eu tendance à s'améliorer quels que soient les origines ethniques, les niveaux de revenu et d'éducation... de nombreuses disparités présentes au cours des premières années se sont accentuées avec le temps, des améliorations généralement plus faibles ayant été observées dans les groupes minoritaires et ceux à faible revenu ou d'éducation. 

4. Aux États-Unis, la prévalence de l'obésité chez les adultes, estimée à partir des données de la NHANES (National Health and Nutrition Examination Survey), a augmenté de 1999 à 2000 et de 2013 à 2014, passant de 30,5% à 37,7%. La prévalence du surpoids et de l'obésité chez les enfants et les adolescents de 2 à 19 ans, estimée à partir de ces données, est de 33,4 % (16,2 % avaient un excès de poids et 17,2 % étaient obèses). 

5. Près de 94,6 millions d'Américains adultes, soit 40 %, avaient une hyper cholestérolémie. Près de 86 millions d'Américains adultes, soit 34 %, souffraient d'hypertension artérielle. 

6. On estime que 23,4 millions d'adultes américains, soit 9,1 %, ont été diagnostiqués diabétiques. En outre, on estime que 7,6 millions d'adultes américains, soit 3,1 %, sont atteints de diabète non diagnostiqué et qu'environ 81,6 millions, soit 33,9 %, des adultes américains souffrent de pré-diabète.

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